Lire la Tribune d’Henri d’Agrain (directeur du CHECy, groupe EEIE) « Le cyberespace a un besoin urgent de régulation ».
Extrait du point de vue d’un « citoyen du cyberespace » :
« Une convention internationale, suivant le modèle de celle de Montego Bay de 1982 qui a doté l’espace maritime d’un statut robuste, serait probablement en mesure de jeter les bases d’un droit international public du cyberespace. Je l’appelle de mes vœux, en rappelant les propos du père Lacordaire : « Entre le fort et le faible, entre le riche et le pauvre, entre le maître et le serviteur, c’est la liberté qui opprime et la loi qui affranchit ». Et concernant notre capacité à maîtriser notre avenir numérique en tant que citoyen du cyberespace, entre les puissances numériques que sont les Gafam (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft), la NSA (National Security Agency), les nombreux états peu soucieux des libertés individuelles ou, encore, certaines autorités administratives de nos états démocratiques et chacun de nous, il en est exactement de même : la liberté opprime et la loi affranchit. »